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Philippe Vandenberghe

Philippe Vandenberghe est né à Lillebonne en 1948. Dès son enfance, il se consacre à la peinture et au dessin et affectionne particulièrement l’huile et le pastel. Régulièrement il plante son chevalet dans les paysages qui lui sont familiers: la campagne normande, la vallée de la Seine, Honfleur, Yport …Puis il choisit de s’installer en Bretagne, le Finistère sera son port d’attache et c’est à cette période qu’il se consacre à l’aquarelle, technique oh combien difficile car elle n’admet aucune erreur ni retouche. Pendant de nombreuses années, il pratique avec ardeur cet art où la magie de l’eau, la transparence des pigments et la texture du papier s’entremêlent et se confrontent.

« La première étape d’une bonne aquarelle est sans nul doute le dessin, il détermine le cadrage, la perspective et l’équilibre de l’œuvre. Pour qu’une aquarelle soit lumineuse il faut que le blanc soit préservé, sinon elle perd sa lumière et devient terne. Le jeu subtil de l’eau a aussi son importance : les couleurs et les pigments doivent s’y diluer complètement. J’ai choisi de réaliser mes aquarelles en soulignant fortement les contrastes lumineux, l’ombre met tant en valeur les zones de lumière.
Le secret de l’aquarelle est avant tout la passion et la régularité dans un travail permanent et bien sûr l’intervention magique du hasard »

Philippe Vandenberghe pratique également la gravure sur cuivre, spécialisé dans l’aquatinte, une des technique de la gravure à l’eau-forte.

Nombreuses expositions en France et en Italie. Sa galerie se trouve en Presqu’Ile de Crozon au 29 quai du Fret.

« Au commencement, il faut grainer la plaque de cuivre manuellement ou mécaniquement. Puis le dessin est réalisé directement ou avec un calque sur cette plaque. On protège avec un pinceau et du vernis les surfaces qui doivent rester vierges. La plaque est attaquée plusieurs fois par un bain d’acide destiné à creuser plus ou moins les surfaces à encrer. Il faut une longue expérience pour bien maîtriser cette étape essentielle pour obtenir un résultat final parfait. Enfin le vernis et la résine sont éliminés. Il faut ensuite encrer la plaque manuellement. Avec des petits tampons de » tarlatane”, on étale les encres sur les parties creuses de la plaque. L’excédent est nettoyé avec des papiers très fins.
La plaque encrée est posée sur le plateau de la presse et recouverte d’une feuille de papier humide. Par forte pression, le papier vient chercher l’encre dans les creux du métal. Pour l’épreuve suivante, il faut encrer à nouveau, d’où l’originalité de chaque tirage. Après séchage, les œuvres sont signées et numérotées.
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